Conte Polonais : La Cabane de l’Ours

Présentation du Conte Polonais :

La Cabane de l’Ours est un conte de fées polonais populaire raconté depuis des siècles aux petits et aux grands. Comme beaucoup de contes, c’est un récit épique et effrayant, sans pitié pour les méchants mais qui voit les justes récompensés. Nous vous invitons à découvrir cette belle histoire parmi 13 autres contes dans dans le livre “Les 13 Plus Beaux Contes Polonais” disponible sur Amazon.

La Cabane de l’Ours – Le Conte

Il était une fois un vieil homme, qui était veuf, et qui avait épousé une vieille femme, elle-même veuve. Ils avaient tous les deux des enfants de leur premier mariage. Le vieil homme avait une fille, et la vieille femme avait également une fille.

Le vieil homme était un homme bon, honnête et travailleur mais un peu trop sous la coupe de sa femme. Ce qui était très malheureux car elle était méchante et sournoise, une véritable sorcière.

La fille de la vieille était le portrait craché de sa mère, pour qui elle était une véritable coqueluche.

La fille du vieil homme était, elle, extrêmement gentille. Toutefois sa belle-mère la détestait, elle lui rendait la vie impossible et souhaitait même sa mort.

Un jour la vieille femme avait battue cruellement la jeune fille et l’avait jetée dehors. Puis elle dit au vieil homme : 

“Ta misérable fille ne me pose que des problèmes ; c’est une garce si mauvaise et si gâtée que je ne peux rien en faire. Alors si tu veux la paix à la maison tu dois la prendre dans ton chariot et l’abandonner dans la forêt.”

Le vieil homme était désolé de devoir s’exécuter car il aimait beaucoup sa fille. Mais il avait si peur de sa femme qu’il n’osa refuser ; il mit donc la pauvre fille dans son charriot, fit un long trajet dans la forêt, la fit descendre et la laissa seule.

Elle erra longtemps, ramassant des fraises des bois, pour les manger avec un petit morceau de pain, que son père lui avait donné. Vers le soir, elle se rendit près d’une cabane dans la forêt et frappa à la porte.

Personne ne répondit à son coup. Elle leva donc le loquet, entra et regarda autour d’elle – il n’y avait personne.

Mais il y avait une table dans un coin, et des bancs tout autour des murs, et un four près de la porte. Et près de la table, près de la fenêtre, il y avait un rouet, et une quantité de lin.

La fille s’assit sur le rouet, ouvrit la fenêtre, regarda dehors et écouta, mais personne ne vint.

Mais au crépuscule, elle entendit un bruissement non loin de là, et de quelque part non loin de la cabane, une voix se fit entendre, chantant :

“Vagabonds, parias, abandonnés ! Que la nuit a rattrapé ; Si aucun crime ne tache ta conscience, Dans cette cabane reste pour la nuit.”

Quand la voix s’est arrêtée, elle a répondu :

“Je suis abandonnée et un paria ; Mais je ne suis pas souillée par le crime. Que vous soyez riches ou pauvres, laissez-moi m’allonger ici cette nuit !”

Il y eu un bruissement dans les branches ; la porte s’ouvrit, et un ours entra dans la pièce !

La jeune fille se leva, très effrayée ; mais l’ours lui dit seulement :

“Bonsoir, jolie jeune fille !”

“Bonsoir à toi, qui que tu sois”, répondit-elle, un peu rassurée.

“Comment es-tu venue ici ?” demanda-t-il. “Était-ce de votre plein gré ou par contrainte ?”

La jeune fille lui raconta tout en pleurant, mais l’ours s’assit à côté d’elle et lui caressa le visage avec sa patte et répondit :

“Ne pleure pas, ma belle, tu seras heureuse. Mais en attendant, tu dois faire exactement ce que je te dis. Tu vois ce lin ? Tu dois le filer, de ce fil tu dois tisser un tissu, et de ce tissu tu dois me faire une chemise. Je viendrai ici demain à la même heure, et si la chemise est prête, je vous récompenserai. Au revoir !”

L’ours lui fit un signe d’adieu et sortit. Au début, la jeune fille se mit à pleurer et se dit :

“Comment puis-je faire cela en seulement vingt-quatre heures – filer tout ce lin, le tisser en tissu et en faire une chemise ? Eh bien ! Je dois me mettre au travail ! et faire ce que je peux… Il verra au moins que ma volonté était bonne, bien que je n’aie pas pu accomplir cette tâche.”

Aussitôt dit, elle sécha ses larmes, mangea un peu de son pain et de ses fraises, s’assit au rouet et se mit à tourner à la lumière de la lune.

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Photo Peter Fischer sur Pixabay 

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